Téphras, série de trois collages, provient d’une pulsion à détruire des images, à en neutraliser la structure, la forme et la composition pour n’en garder que la surface. Cette destruction est systématique, programmée. Les unités sont ensuite agrégées en couches et dépôts, coulées striées. Les images sont toutes là, conservées, mais indéchiffrables, tel un processus de mise en mémoire codée. Tephra, qui signifie en grec cendre, est un terme utilisé en géologie pour désigner des fragments de roche expulsés pendant l’éruption d’un volcan.
2008 / impression jet d’encre, papier contrecollé sur bois / Tryptique / 3 fois 73 x 107 cm