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Les solitaires / Espaces… dessins
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Ombre jetée
Je t’assure
J’ai su
Sûre et
toi tu te
Tais
Tu te tais sous terre In-
décis
Râle
J’attends
Tendue
Un sursis
Surtend
la tendresse
Tu tétais,
souterrain désir
mâle
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Métal
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km
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griser
de laisser glisser
au centre au bord à l’arrière
périphéries gardées de flou
aux pierres froides chaleur sur la jambeterminer un moment par un autre
garder l’hémisphère creux épais
pyromanie involontaire du temps
charnières précisesfini de calculer
dormeurs du temps
grises linéamentées
souvenirs terreux
glisser glisser surglisser clivage -
Une sieste
les araignées les toiles
nid
le salpêtremur au plafond plafond au mur
petit (trou) lumière
entre les pierres
décalée à ce moment
tnemom ec a eelaced
j’analyse et je juge les
clousune lucarne sur le temps du corps
EXONDATION
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Longer une surface
Longer une surface impolie
Sur plusieurs époques
Incluse d’heures
Quelle sorte de conscience
Finie
Une cruauté fine
Peu de jalons sur cette durée
Fragmenter pour reprendre
Sans perte pour l’ensemble
Peu d’ouvertures dans le calcul
Des champs superposés
Au réflexe de réduire
Poursuivre avec calme
Les tons s’imbriquent
Triangles brisés sept à huit fois
L’angle parfait reste une idée.
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Crêtes
Durillons en paires
Crêtes émiettées
Absente couleur
Houle de pluie
Grisantes brises
Angles brisés
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Entre
Entre ce ciel et cette ombre
Une trajectoire la plus lente
Et la plus rapide
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Les fragments
Les fragments sont une constante
Que je divise encore
Diffraction dans les directions
De l’immense au minuscule
Du minuscule à l’immense
Sans parler d’infini
La moyenne étant humaine
Qui est presque fixe
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Entre les glaciers
Entre les glaciers
Les veines de la roche
Lape l’or doux
Le creux minime
En sillons clairs
Quelques kilomètres
Sous la plante du pied
Sous une herbe
Sèche
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Réduction du timing
Réduction du timing, hélicoïdal.
Tensions résorbées, traits de temps
Gelures, engelures, restent collées
Ourlets revenant au point
Grives et rives
Terres vaines
Au sein, sereine, clous roulants,
Brièvement en silence
Au cœur des os
Perdu en temps
Relativement
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Lenteur
Ce qui apparaît dans la lenteur et la tension. Remise. Tour à tour croyance ou maladie, chevilles dorées tenant l’ensemble désert.
Revenu en terre cœur lent à parodies multiples. Hypothèses de sable enversé grès coulant, vert et meuble. -
Deux tiers
CIEL
prend les deux tiers de la sphère
sur ce dernier tiers
quelques uns figurent
Ils sont debout
Ils ont une loi pour se décrire
Constante
Ils sont faits d’ombre
Ces faits
Ne sont que ciel et ombre
Ni trame
Ni matière à ombre
Tu vois
Il y a une flaque boueuse
et on marche juste sur son bord
et on laisse des empruntes dans la matière meuble
Ainsi
Sur une surface, l’échange entre l’os et l’humus, infime et délicate.
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Hôtel
Hôtel ouaté – tu –
Glaces à miroir
passoires pour disparaître
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Appui silencieux
Appui silencieux
au lieu de l’articulation
Un geste indécis
imprécis non télévisuel
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L’enchaînement de l’âme
à l’autre
par la ligne vide
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Le ru
Un pétale tourne en rond
la terre tourne en rond
l’animal tourne en carré
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Quelques
Quelques grammes de pliage gris.
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une vacance à l’arrière
rêves récurrents d’un lieu – appartement, maison – avec salles cachées dont je ne profite pas. Que j’ai oublié. Parfois 1 ou 2 pièces – une chambre, un séjour . Parfois un immense espace
désaffecté. Urgence d’investir cet espace. Parfois aussi c’est un jardin entre intérieur et extérieur.Toujours lorsque je découvre cet espace il est trop tard.
Parfois un espace extérieur à l’arrière de mon habitation. Comme : un grand parc aux diverses architectures, des boutiques vides, il faut prendre possession des vitrines, au plus vite car
c’est encore secret.Un espace derrière, impossible de s’en rappeler.
Derrière mes yeux.